Les éditions Parole…
… une maison d'édition au cœur du vivant !
Une maison dont l’ambition est de porter une pluralité de regards étroitement liée à la vie d’aujourd’hui. Elle affirme l’importance de l’écriture pour questionner le monde.
Les textes, romans et essais choisis par une équipe plurielle sont avisés, innovants, puissants, surprenants…
Dans la ligne de la maison depuis sa fondation en 2005, la plupart sont déclinés en lectures, rencontres avec les auteurs, conférences, spectacles… Parce que la «parole» est orale, parce que nos textes savent se faire entendre, parce que des artistes s’en emparent.
Bienvenue dans notre maison !
À l'affiche
À découvrir : les Cahiers contre l’indifférence
Cahier « Parole de Méditerranée »
« Parole de Méditerranée » est né d’un désir commun de SOS Méditerranée et des éditions Parole de faire mieux connaître les humains qui sont cachés derrière les chiffres froids des naufrages de migrants en mer, d’offrir une tribune à ceux qui veulent témoigner, analyser, sensibiliser, d’ouvrir la porte à tous ceux d’entre nous qui veulent devenir « sauveteurs » à leur manière.
Cahier « Le défi de la sécurité globale »
Puisqu’ils agissent, réfléchissent, témoignent… puisque, dans cette période particulière, ils ont décidé qu’il était important de partager leurs points de vue, que ces textes ont été distribués aux députés, sénateurs, candidats à l’élection présidentielle, il nous semble important de les faire connaître à tous.
Les nouveautés
L’actualité
Les derniers nés !
« ZHR » de Patrice Lepage
ZHR est un roman d’aventure, une quête initiatique et philosophique pleine de rebondissements, de pistes de réflexion, où l’humain et la relation à l’autre sont au cœur de l’équilibre à trouver.
Après le succès de ses précédents livres dont Les métamorphoses de Raphaël, paru également en poche sous le titre Là où cesse le vacarme, Patrice Lepage, avec ZHR, élargit encore davantage l’espace qu’embrasse son regard, l’univers dans lequel nous immergent ses mots.
«J’ai dévoré ce roman. L’écriture est tout à la fois précise et poétique, des accents qui m’ont fait penser à René Barjavel et à Robert Merle.
Les différents niveaux du récit, aventure, projection scientifique, analyse sociologique et politique se nourrissent les uns des autres.
L’analyse de la dégradation progressive du milieu et des hommes, la course au bien-être illusoire, sont saisissantes.
La progression lente de la gabare explorant cet autre monde m’a remémoré la remontée du fleuve par la vedette des Marines américains d’Apocalypse Now, sa troublante force initiatique…
Cette histoire est belle, puissante, allégorique. Sa dimension politique résonne avec notre époque douteuse.
Patrice Lepage est un talentueux lanceur d’alerte.» Stéphane Paoli • Journaliste, essayiste, réalisateur
« Le très bel arbre » d'Elisabeth D. Inandiak
Entre 2010 et 2018, du mont Blanc ensoleillé au sommet du volcan Merapi de Yogyakarta à Java, en Indonésie, le très bel arbre va éclore et grandir. Il est celui qui veille sur les autres, celui qui accueille, celui qui protège.
C’est à une aventure extraordinaire que nous convie Elizabeth D. Inandiak, celle qui a entraîné sa vie sur les pas de l’Arbre-éléphant, là-bas en Indonésie, si loin et pourtant si proche des contes de fées racontés par sa grand-mère en Saône-et-Loire.
Symboles et réalités se rejoignent, bannissant toute frontière, transcendant les êtres. Dans le même temps, El Niño souffle son vent brûlant, des millions d’hectares de forêt partent en fumée, l’eau manque à Kinarehjo, les mythes se réveillent, un tsunami déferle au nord de Sumatra et le volcan Merapi entre en éruption. Dans toute cette détresse, dans la campagne la plus densément peuplée au monde, les survivants offrent du lait de coco aux sauveteurs, parlent la langue du tohu-bohu, et plantent des arbres dans un monde qui s’écroule.
«On sort de cette lecture, émerveillé et charmé, peut-être même plus humain, plus ouvert. La poésie côtoie le conte, l’écriture du récit, celle de l’intime.
Élisabeth D.Inandiak mêle et ordonne avec beaucoup d’intelligence ces différentes écritures. Une manière de mieux nous faire appréhender une autre vision du monde ?»
« Les étoiles finiront par parler » de Romane Biron
Le SECRET est le début de tout. La construction d’une relation imposée poursuit le récit. Tâtonnement et silence, maladresse et impétuosité, espoir et doute les portent et les transportent, elle et lui, Josef.
C’est condensé, coloré, rythmé.
Ce court roman de Romane Biron, le deuxième, ouvre de nombreuses portes, des questionnements : Comment transformer une relation construite sur un drame et un mensonge ? Peut-on aimer quelqu’un qu’on n’a pas choisi ? C’est quoi un « homme vertical » ? Comment se défaire des préjugés ? Peut-on échapper à l’éducation reçue ?
Romane Biron excelle à « dire » en variant les formes : suggestions, images floues ou réalistes, elle joue avec la langue pour mieux nous emmener dans son texte.
Les étoiles finiront par parler se lit vite, provoquant un flot d’émotions largement coloré par les sourires. C’est une douceur acide et tendre, bleu puissant et attachant.
«Voici aussi une magnifique histoire d’amour, vivante et vivifiante ! Et puis, on le relit pour mieux découvrir encore ce qui se cache entre les mots.»
« Juste un mot - La révolution du sensible » de Nicolas Roméas
Il faut ouvrir ce livre et oser les premières pages pour comprendre que l’écriture nous entraîne dans des recoins où on ne savait pas qu’on pouvait aller, nous, les spectateurs, les lecteurs, les non initiés à l’art, mais aussi, nous les artistes qui ne savent pas toujours où nous mène l’art que nous pratiquons.
Il faut lire les pages suivantes pour entendre les poétiques et politiques interrogations de Nicolas Roméas qui parlent de chacun en tant qu’humain riche de sensibilité, de celle qui nous parle de tous et nous permet d’ouvrir les yeux et le reste, sur notre monde.
Il faut poursuivre encore pour apprécier et désirer aller encore plus loin.
Aucun effort à faire, on tourne les pages, on se laisse convaincre – ou non – mais la question n’est pas là, parce qu’au fur et à mesure, notre discernement s’affine, notre curiosité s’affirme, notre sensibilité bouillonne.
Alors, oui, ce livre est pour chacun.
«Juste un mot est un acte de parole. Une parole droite, qui prend des chemins de traverse pour dire l’urgence hurlante du symbolique. Celui qui parle ici, Nicolas Roméas, est le créateur de la revue Cassandre qui renaît aujourd’hui de ses cendres dans la Web revue L’Insatiable. Témoin privilégié des mutations des mondes de l’art et de la culture des quarante dernières années, il ouvre des espaces de réflexion fertiles, en dehors des clous de cercueils du politiquement correct. Artisan modeste et fin de la pensée, il tisse dans un mouvement de va et viens incessant, les liens entre le poétique et le politique.» Karine Mazel (extrait retour de lecture)
« Rien qu'une grimace dans les affaires du monde » de Daniel Nahon
Ce court roman condense, à lui seul, une longue fresque historique peu connue de notre histoire contemporaine, des années 1930 aux années 2000, en Afrique. On y suit quatre personnages sur une terre commune, le Sahel. Autrefois vert, riche d’empires puissants, c’est maintenant une des régions les plus pauvres et les plus fragiles du monde. L’auteur relate ce déclin, les responsabilités politiques et économiques du monde occidental, les conséquences pour ses habitants et pour le monde.
C’est un livre qui explique et alerte. C’est aussi un livre qui nous incite à porter un regard plus aiguisé et à agir.
«Un beau roman qui nous emmène dans l’histoire du Sénégal et de la Mauritanie depuis la fin du 19e siècle jusqu’à nos jours. L’auteur est géologue, son expertise soutient le texte. La dimension géographique est très présente dans le récit, tout autant que l’histoire, ce qui m’a rappelé cette phrase de Pennac « il faut que l’histoire rende ses droits à la géographie ». On revient sur les principaux événements et aménagements qui ont bouleversé le destin de ces contrées, les faisant basculer de l’opulence à la pauvreté. Les amoureux de l’Afrique de l’Ouest ne peuvent qu’aimer ce texte.
Comme d’habitude chez Parole, la fabrication est soignée et le papier de très belle qualité.» Véronique • Librairie Le goût des mots
« Une araignée dans le rétroviseur » de Patricia Bouchet
Cachée au cœur d’un parc luxuriant, volets et portes encore closes, une maison blanche. Celle de l’enfance où le temps compte si peu. Une jeune femme, déterminée, revient sur ses pas et se souvient. Elle s’abandonne aux fantômes bienveillants, aux parfums retrouvés, aux évocations qui émanent de chaque recoin et surtout, elle affronte les peurs enfermées, les images verrouillées et brise le carcan de l’oubli. Elle trouvera des alliés précieux, des sentiers colorés, un nid dans la tonnelle et puis le pont, pour passer d’une rive à l’autre, sans oublier.
Patricia Bouchet mêle douceur et regards poétiques pour nous livrer un texte fort, émouvant et galvanisant, celui d’une femme qui a le courage d’embrasser sa vie.
Une araignée dans le rétroviseur, c’est aussi une écriture poétique au service des sens et du sens. Pour dire sans submerger, avec délicatesse. Ce « petit livre » s’adresse à tous, femmes et hommes, filles et garçons.
«Chère Patricia,
Merci pour Une araignée dans le rétroviseur, j’ai lu ce livre avec la plus vive admiration. Si une araignée pouvait écrire, c’est ainsi qu’elle s’y prendrait. Bravo pour cette orfèvrerie littéraire !
Je vous souhaite le succès que vous méritez.
Amicalement,
Amélie Nothomb.» Amélie Nothomb (lettre du 29 mars 2022).
Les incontournables !
Ma vie rurale
de Cécile Iordanoff
Le beau parcours de l’année, de la ville à la campagne. Un grand bol d’air, de surprises et de rire…
J’ai dû vous croiser dans Paris
de Fanny Saintenoy
Des nouvelles qui s’entrecroisent avec bonheur jusqu’au Prix RÉVÉLATION SGDL…
L’homme semence
de Violette Ailhaud
Le petit livre que le bouche à oreille fait grandir un peu plus chaque année…
Encore en corps
de Nancy Huston
Un petit coffret avec quelques vérités embêtantes…
Trois livres de Nancy Huston qui se croisent,
questionnent la femme et l’homme, la violence,
la vie, le monde, du plus intime au plus universel :
Sois belle – Sois fort, Leçons d’indifférence, Rien d’autre que cette félicité
Astor Piazzolla – Libertad
de Sébastien Authemayou et Marielle Gars
La première biographie musicale jamais écrite en français et, bien plus que ça…
Parler d’Astor Piazzolla, avec des mots, des images ou des notes, c’est avant tout parler d’un homme en liberté. C’est aussi parler du foisonnement, dans sa vie, comme dans son œuvre. C’est enfin parler de l’ouverture, de l’abolition des frontières, de toutes les frontières.
Ces trois notions sont les piliers du travail mené par Sébastien Authemayou et Marielle Gars pour Libertad, cette forme hybride de narration alliant plaisir des sens et soif de contenu.
Livre + CD audio musical de 75′
Entrée en matière
d’Anis Meilhan
Voici une fresque audacieuse et très riche ! Elle retrace les grandes étapes de l’histoire de la bombe atomique depuis le début du siècle dernier jusqu’à aujourd’hui et les grands faits scientifiques, historiques et politiques qui l’ont accompagnée, au travers le parcours de la vie d’une femme « entrée en chimie » inspirée par les figures féminines et scientifiques d’Irène et de Marie Curie.
« Cet ouvrage est extraordinaire. C’est, non pas une bombe, mais une mine. Tout y est. Je n’ai pas pu le lâcher. Je suis totalement admirative. Émue, certes, par le travail de cette autrice. Et émue aussi par toute la problématique soulevée qui est, ma foi, très actuelle .» Catherine L.