Les mots… appétissants, comme les lézards dont je collectionne les queues abandonnées sous ma patte,
incisifs, comme mes canines qui mordent et déchirent,
réconfortants, comme le moelleux du tapis ancien que je me suis attribué,
distrayants, comme ces invités qui cherchent à m’attirer à grand renfort de minauderies inutiles,
lumineux, comme le dernier rayon de soleil dans lequel je m’étire…
Et la façon de les dire, apaisante, quand l’humaine qui vit avec moi et que j’aime, un peu, lit à haute voix.