Samedi 21 février, il sera rendu hommage à Missak Manouchian et son groupe (ceux de l’Affiche rouge), fusillés au Mont Valérien le 21 février 1944.
Les éditions Parole se joignent à cet hommage en rappelant la nouvelle «Une aube pourpre et douce» contenue dans le recueil De si beaux ennemis de Soumya Ammar Khodja, consacrée à Missak Manouchian, un homme remarquable et inoubliable, qui s’engagea, en toute conscience, pour une idée très haute de la France, de la dignité, de la liberté et de fraternité :
Extrait : «Sur le chemin qui le mène avec vingt et un de ses compagnons au mont Valérien, il voit un enfant qui lui fait signe et lui sourit. L’enfant qu’il fut, enfant d’ailleurs, sans père ni mère, rêveur d’avenir. L’homme qu’il est devenu, étranger rebelle, couturé de peine et de blessures, a enfin trouvé le port, la terre qui va être intimement sienne. La mort n’est rien. Sa voix s’élève, prend son envol, atteint les rives du temps après le temps : « Bonheur à ceux qui vont nous survivre et goûter la douceur de la liberté et de la paix de demain… Le peuple allemand et tous les autres peuples vivront en paix et fraternité… Bonheur à tous…» (p 151).