Ouvrir, fermer, autoriser, interdire… En lieu et place d’autoriser un peu, on préfère interdire, tout…
Nécessaires, utiles, futiles, accessoires… les livres ?
Se glisser dedans, comme sous une couette, pour jouer la princesse au petit pois ?
Refermer sur soi les pages en un cocon protecteur ?
Y plonger afin de trouver des réponses à des questions ?
Ou les brandir, comme des poings levés, des armes pacifiques, des boucliers contre l’absurde ?
Ils sont le souffle qui parfois me manque, ils distillent les mots justes que je ne trouve pas, ils me bousculent, me chamboulent, me donnent du grain à moudre, du vent aux ailes de mes moulins, de ma révolte. Ils sont mes tuteurs, mes racines, mes amis… je les entends chuchoter, le soir sur les rayons de ma bibliothèque, juges indulgents de mes indignations. Les défendre aujourd’hui, eux et ceux qui les font naître, est la plus limpide des évidences. OUVREZ-LES !!!