Ce « i » incorrigible, incontrôlable, irrévérencieux, s’est échappé du verbe aimer pour ne laisse que l’amer.
Un goût amer, pensais-je, qui roule dans la gorge.
Puis le « r » s’en est allé, l’âme est restée. Alors mon âme russe a goûté L’amer du thé ; un diamant de sucre dans la bouche, un élixir de thé au fond de la tasse, l’eau du samovar fumant pour le noyer.
La lecture de votre roman fut un moment de plénitude.
Sans arme, sans rame dans la mare, je me suis laissé couler au fil des mots d’où a rejailli le verbe aimer.
Car c’est bien de cela dont il s’agit, n’est-ce pas ? Amour paternel, amour charnel, amour du vivant, humanité, passion.
Pour tout cela je vous dis merci.
Catherine
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