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Auteur
Gilles Vincent
13,00 €
Rupture de stock
130 pages – février 2019
Réédité en juillet 2019
Gilles Vincent a reçu le Prix LA RUCHE DES MOTS catégories roman 2019, à librairie Jaubert de Riez.
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Si je cessais de vous écrire…
Le choix de l’intranquillité
Pourquoi Emma choisit-elle l’intranquillité en répondant aux lettres d’un inconnu ? Que lit-elle entre les lignes de celui qui l’entraîne dans la danse de leur correspondance ? Pourquoi dévoile-t-elle ses blessures profondes en écho à ses mots à lui ?
Ce roman, baigné de musique, de peinture et de suspens, tresse deux existences passionnées qui remettent en jeu leurs tragédies dans une subtile chorégraphie des sentiments. Alors que l’on pensait le mystère dévoilé, la rencontre rebondit sur un chaos de la relation.
Connu et récompensé pour ses polars et ses romans noirs, Gilles Vincent sort cette fois-ci de sa route habituelle. En empruntant ce que l’on pourrait penser être un chemin de traverse, il nous entraîne dans une réalité qui réveille quelque chose en nous.
« J’avais envie d’écrire un roman qui nous parle de nos drames, de nos chutes comme de nos belles délivrances. Une histoire sombre et lumineuse où le flamenco et la peinture de Diego Velásquez se partagent une part des vérités. »
Les mots :
• La maison de Cilette
Gilles Vincent
En posant, en 2003, ses valises et ses stylos dans le Béarn, Gilles Vincent a choisi de consacrer le plus dense de sa vie à l’écriture. Cet artisanat des mots a donné naissance à une série de polars remarqués ainsi qu’à l’animation d’ateliers d’écriture en milieu scolaire, en prison, à l’hôpital. Des pages lues et écrites, Gilles dit qu’elles sont ses poumons et des mots qu’ils sont le sang qui l’habite. Dans ce roman, il nous fait bénéficier de sa maîtrise de l’intrigue et de l’art de la lettre.
Dominique Chavy –
Le titre m’avait attiré et, surtout ce choix singulier de l’intranquillité. Je n’ai pas eu à patienter les mardi soir pour m’approcher du dénouement. Après des gestes quotidiens de fin de journée bien rodés et une nuit qui tombe vite, je me suis laissé emporter par la magie de l’écriture, le soir venu. Ce livre est dur aussi. La violence des phrases, avec des mots lourds de colère, atteint aussi le lecteur. On se sent ensuite attendri, on espère, on ne sait pas. Une histoire en huit clos qui repose sur un drame, mais on se sent aussi atteint, on se reconnaît dans des attitudes de la vie, on se demande comment on réagirait. Si on pourrait surmonter cela. Et puis on ne veut surtout pas y penser. Une lecture dérangeante, merci l’intranquillité du soir! Mais malgré une ambiance confinée, on ne se sent pas étouffé par cette histoire pour le moins inattendue. Et une intranquillité vicieuse, puisqu’on remet le couvert le soir suivant. Ce n’est pas forcément le genre d’histoire que je lis habituellement. Mais ce que j’aime par dessus tout, quand je rentre dans une librairie, c’est d’espérer une rencontre avec un ou plusieurs livres qui m’appellent, me laisser tenter par des styles différents, repartir avec plusieurs livres en gardant la surprise de ce qu’ils me réserveront. Et « si je cessais de vous écrire » a été le 1er que j’ai ouvert de la trilogie avec laquelle j’étais reparti de la librairie, c’est un petit bijou d’écriture. Dur quand même.