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Quelques mots de @soeurcierelitteraire sur “Entrée en matière” d’Anis Meilhan

« Elle s’appelle Irène et ça veut dire la paix. »

Cette histoire se déroule à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cette histoire c’est celle d’Irène et Marcel, un couple d’ingénieurs débutant leurs carrières au Commissariat à l’Énergie atomique. Au début, Irène monte vite les échelons, son mari est un peu à la traîne et bénéficie de son talent. La tendance s’inversera plus tard… Cette histoire, c’est surtout celle de l’atome, que retrace Anis Meilhan au rythme des découvertes scientifiques, guerres, événements politiques, conquêtes et indépendances.

Entrée en matière est écrit d’une prose ciselée, répétitive et envoûtante. Il s’agit d’un livre exigeant, présenté comme un roman mais se déroulant en fait comme une fresque historique et vulgarisant pas mal de notions scientifiques.

J’ai trouvé que l’histoire d’Irène et Marcel se noyait finalement dans l’Histoire avec un grand H, me perdant parfois et me laissant avec quelques frustrations, surtout en ce qui concerne Irène, ses ambitions, son rapport à la maternité. Dans le dernier tiers du livre, ces aspects sont davantage explorés mais je suis restée sur ma faim.

Je recommande ce livre aux féru•e•s de science et d’Histoire pour découvrir non seulement l’histoire de la bombe atomique, mais également les récits des individus derrière les recherches, avec un focus sur les questions de genre.

« Vaste bande de jeunes femmes et de jeunes hommes, ils sont immergés, passionnés par leur sujet. Ils scrutent l’atome, pour toutes les potentialités qu’il contient, du côté de la santé avec le développement de la radiographie, de la curiethérapie et des radioéléments pour soigner tumeurs et cancers, du côté de l’énergie qui reste encore un continent totalement inconnu, mais aussi pour tous les dangers qu’il incarne et plus particulièrement la bombe, écho mortifère de la matière qu’ils travaillent chaque jour, qui les renvoie encore et encore aux derniers événements de la guerre. »

« Gardienne du feu, de la matière. Un peu sorcière. »

« Le temps pourra passer,
les radiations resteront,
les destructions se poursuivront. »

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